La finance d’entreprise s’incarne quotidiennement dans la vie économique par des opérations de cessions ou d’acquisitions, de nouveaux investissements, des remaniements… C’est justement dans l’analyse de cette actualité que s’aiguisent l’instinct financier et la compréhension des enjeux de la finance.
Défaillance dans l’application de la finance
Cependant, la connaissance que nous avons de cette matière est trop abstraite. Ce constat est issu d’années d’expérience au sein de l’univers professionnel et académique de la finance. En réalité, avant d’avoir intégrer une première structure professionnelle, les étudiants en finance d’entreprise ont, pour la plupart, une bonne voire excellente capacité à manipuler la théorie financière mais sont incapables de lire et de comprendre l’actualité au prisme de cette connaissance. L’enseignement de la finance est très spéculatif, et doit le rester pour maintenir une bonne acquisition des fondamentaux de cette science, mais doit aussi introduire aux pratiques du métier et à la compréhension de son environnement.
C’est toute la finalité de cette lettre : fournir à tous une littérature peignant l’économie et son actualité au prisme de la finance.
Et, ainsi, récupérer des billes pour accroître ses connaissances en finance et être capable de développer une réelle pensée financière, adaptée à la réalité, c’est-à-dire aux circonstances du temps présent. Tout ce qui est finalement demandé en entreprise, et donc en entretien.
Par exemple, nous vivons une situation inédite de taux d’intérêts élevés en parallèle de plusieurs crises internationales ; quelles sont les conséquences de cet état sur les opérations de M&A à l’échelle internationale ? Qu’en apprendre ? Quelles bonnes pratiques adopter pour tirer son épingle du jeu et mieux réussir que les autres ?
Pour quels lecteurs ?
Cette lettre propose donc, aux meilleurs étudiants de grandes écoles, et plus d’une fois par semaine, des regards d’experts (Bain, Goldman Sachs, McKinsey, Bank of America, Lazard, Ardian) sur les outils, les méthodes et les meilleures pratiques de la finance d’entreprise pour en tirer des enseignements concrets et actuels.
Ouverte à la critique et au progrès, cette lettre se veut proche de ses lecteurs. Elle est donc un moyen pour s’ouvrir à tous les aspects de la finance et pour en accroître la maîtrise.
Pour terminer, la finance se comprend au service de l’économie. Elle n’est donc pas un vase clos fonctionnant en totale autonomie mais suppose au contraire un regard toujours neuf et bienveillant sur l’état économique des sociétés. Cette relation, parfois confuse, doit être exprimée haut et fort : la finance n’existe pas sans l’économie (tout autant qu’une qualité n’existe pas sans un sujet qu’elle perfectionne) et, de la même manière, l’économie à son niveau de développement contemporain ne peut être envisagée sans la finance qui lui confère une plus grande efficience. Toute tentative de compréhension de la réalité de la vie des entrepreneurs isolant l’une de ces deux sciences serait préjudiciable à la prise de bonnes décisions, c’est-à-dire à la création de valeur.
Notre approche n’est donc ni exclusivement spéculative, ni exclusivement pragmatique mais intégrale, cherchant à attribuer à chaque outil, à chaque méthode et à chaque pratique la valeur qui lui est due dans les circonstances présentes. Rien d’autre.
La première lettre sera envoyée demain, jeudi. Elle portera sur la compréhension de la turbulence sévissant actuellement dans le marché du M&A à partir des enseignements de la dernière récession (2008 - 2009). Cette analyse mobilise l’expertise de quatre experts, consultants chez Bain & Company.
Pourquoi fier Sicambre ? Pour plusieurs raisons :
car la finance reste un outil au service de la société - le fondement de la nôtre remonte à 496
car le vase de Soissons (connexe au fier Sicambre) nous rappelle la vertu de justice - loi des rapports économiques et donc financiers
car ces deux épisodes nous enseignent l’importance de l’obéissance, de la soumission au réel - premier principe de toute science
De l’importance de la lecture
I just sit in my office and read daily
Read 500 pages a day. That’s how knowledge works. It builds up like compound interest
- Warren Buffet